L’histoire d’une chaudronnerie, tout d’abord, remonte au moins au Bronze final. Pour accéder à sa maîtrise, il fallait à la fois six années d’apprentissage et 600 livres. Par l’ordonnance de 1776, les chaudronniers étaient réunis aux potiers d’étain mais aussi aux balanciers. Ces artisans ont fabriqué divers objets usuels tels des chaudrons, des aiguières et des récipients. Ces derniers ont également fabriqué des objets d’art religieux dont les matières premières sont soit des cuivres soit des laitons battus. Les martineurs quant à eux se chargeaient d’alimenter les chaudronniers en cuivre. En effet, ce sont ces martineurs qui travaillent à chaud des galettes en utilisant la force hydraulique. Des calottes hémisphériques sont alors obtenues à l’aide des martinets ou marteaux pilons rudimentaires. C’était au cours du XXème siècle que l’extrême diversification du métier de chaudronnerie s’est passée.
Qu’est-ce- qu’on entend exactement par chaudronnerie ?
Premièrement, couvrant l’ensemble de nombreuses activités, la chaudronnerie est une branche industrielle parmi d’autres. Elle met en œuvre de nombreux matériels tels des métaux en feuilles, des profilés et aussi des tubes. Ces matériaux entrent dans les réalisations d’équipements qui sont destinés à des secteurs très diversifiés. On peut citer les industries de l’énergie, de l’alimentaire, de la chimie, de l’espace et de l’aéronautique. De même que de la navale, de l’automobile, du mobilier métallique et de la menuiserie. Ce travail comprend également le traitement, la manutention mais aussi le stockage des liquides et des gaz.
Cette branche est-elle généraliste de l’industrie ou spécifique ?
A l’origine de nombreux autres métiers spécialisés, la chaudronnerie est effectivement une branche généraliste. Parmi ces métiers spécialisés, nous pouvons citer les tuyauteurs, les charpentiers ou les menuisiers métalliques. Les métaux en feuilles sont autrefois transformés par les compagnons soit par battage soit par martelage. Ce sont les machines qui développent depuis le milieu du XXème siècle la production d’objets simples. Comme les tours à repousser ou les presses à emboutir, lisez ça.
A l’origine, principalement, quels sont les matériaux travaillés ?
Ce sont l’acier, le cuivre, le plomb, le zinc mais aussi le laiton. De nos jours, les matières plastiques, l’acier inoxydable, l’aluminium et le titane sont utilisables dans la chaudronnerie. Ce qui permet de montrer son adaptation permanente dans tous les secteurs industriels. C’est même l’un des piliers si on parle de domaine de l’industrie.
Qu’utilise la chaudronnerie comme matériel de base ?
Une installation générale et d’outillage de base, premièrement doit être présente dans une chaudronnerie. Ils sont communs à ceux de plusieurs métiers comme les cisailles à main et les marteaux. De même que les limes d’usage courant, les pinces, les mètres et les gants. D’autres outillages complémentaires sont ajoutés dans l’environnement du chaudronnier qu’il soit sur chantier ou en atelier. La première qu’il s’agit d’un chalumeau découpeur, d’un plasma ou d’un laser, une découpe est très utilisée. Il y a également la forge qui est utile pour le recuit des pièces écrouies. Un poste de soudage au chalumeau leur est utile pour les assemblages soudés. Découvrir ici d’autres matériaux sont utiles pour le décapage et pour les autres nombreuses tâches de ce métier.
